BERNARD MARS, Major, commandant la brigade de prévention de la délinquance juvénile de LYON (BPDJ), groupement de gendarmerie du Rhône en charge de la prévention, nous présentera l’activité de nos enfants sur internet, donnera des conseils  pour que nos adolescents « surfent avec le sourire », et évoquera le rôle  de l’adulte  face à ce monde numérique qu’il ne comprend pas toujours. Une présentation  tout en images.

  Les 20 ans de l'association 

Actions  de cette brigade : prévention des dangers internet auprès des adolescents :

 « Aider les enfants à surfer avec le sourire ». + Prise en charge des victimes de harcèlements de la part d'autres camarades (qui peuvent par effet d'amplification, pousser le jeune au suicide ou porter atteinte à son intégrité)

Internet et vitesse : en 1 minute, il se passe beaucoup de choses. Nous sommes petits face à cette vitesse.

Conseils

·         Discuter de l'accès à internet dans la maison (problème : téléphones portables toute la journée à l'école).

·         Discuter des usages d Internet.

·         Poser les règles.

·         Protections : sessions personnalisées, logiciel contrôle parental (attention, car très vite détourné par les ados), logiciels antivirus ou anti-spam, configuration consoles de jeux

·         Les parents doivent être vigilants avec leur propre usage d Internet : Quand ils publient une photo de leur bébé sur Internet, ils doivent la sécuriser, même si le bébé est habillé.(car usage possible de la photo) à posteriori par réseaux pédophiles)

·         Se méfier quand les enfants donnent soi-disant l'accès à leur compte Facebook : ils peuvent en cacher des parties pour rassurer leurs parents.

·         Aider les enfants à configurer leur  Facebook : paramètres de confidentialité pour protéger le profil.

·         « Le droit à l'oubli »: écrire à Google et autres moteurs de recherche pour qu'ils enlèvent son nom de la recherche. Cependant, si l’on recherche l’article, le nom peut être retrouvé.

·         « Le droit à l'image » : En principe, seuls les adultes peuvent donner l’autorisation de mettre une photo sur Internet.

Dérives usage d'Internet

·         « la fausse sécurité » : Snap Chat : A la base, on pouvait publier des photos de soi ou de quelqu’un d'autre et les photos s'autodétruisaient. Les jeunes pouvaient à priori « se lâcher sans craindre que les photos restent »

Dérives avec les captures d'écrans et de nouvelles applications : les photos restent et continuent de circuler sur Internet.

·         Ask.com : jeu collectif de la vérité : certains jeunes deviennent la risée de tout le monde.

·         Sites de rencontre pour ados : dérives pédophiles. Il faut absolument en parler aux enfants.

·         Pornographie : entre 1 /3 et 1/ 2 de préados (CM1, CM2) a déjà vu des photos ou vidéos à caractère pornographique.

Les enfants doivent discuter de ces images avec leurs parents afin que ceux-ci les détrompent sur l'image de la sexualité et de l'amour.

Sur tous les sites, il y a une sécurité pour bloquer les photos.